vendredi 5 décembre 2008

Rentrée académique 2008-2009:Menace sur le respect du calendrier universitaire à l’Uac

Avec la situation actuelle, il y a de fortes chances de croitre que le calendrier universitaire sera perturbé cette année.

Loin d’être un oiseau de mauvais augure, c’est du moins le triste constat qui se dégage de l’évolution des choses à l’Université d’Abomey-Calavi. En effet, le lundi 24 novembre 2008, les étudiants ont vécu une situation à la limite scandaleuse qui relève d’une barbarie devant être bannie de nos hauts lieux du savoir. Le garde du corps du doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) a tiré à bout portant sur les étudiants. C’est peut être le nouveau facteur qui vient aggraver le climat déjà délétère dans ce temple du savoir. On connaît déjà le cortège de revendications adressées par les syndicats estudiantins aux autorités rectorales qui paraissent peu disposées pour en discuter. Aujourd’hui, après avoir été suspendues, les opérations d’inscription ont du mal à être effectives. Entre temps, les responsables de l’Union des scolaires et étudiants du Bénin avec à leur tête, André Assé, victimes d’une fusillade lors d’un soulèvement ont appelé leur base à une forte mobilisation tant que le flou continuera de régner en maître dans la fameuse bavure du 24 novembre 2008. Condamnant l’acte du garde du corps, du Doyen de la Faseg, Géro Amoussouga, les autres syndicats d’étudiants (Fneb, Uneb et le Synares) ne veulent pas rester en marge de l’événement. Ils comptent ainsi se solidariser à l’Unseb. En témoignent d’ailleurs des journées campus mort et les marches tout azimut qu’ils organisent ces derniers jours. Toutes choses qui ne sauraient restées sans conséquences sur le bon déroulement du calendrier universitaire déjà en cours d’exécution. Les reformes à la Faseg qui constituent la pomme de discorde ne sont pas mauvaises en soi quand on sait que le changement de stratégie et de programmes dans une Faculté africaine permet d’accroître sa renommée vis-à-vis de ses pairs reconnus par le Cames, seulement une analyse préalable des conditions de sa mise en œuvre sans heurt est plus que nécessaire. Et c’est ce dont souffre la reforme querellée dans cette Faculté de l’Université d’Abomey-Calavi. Vivement les protagonistes doivent accorder leurs violons, au risque de porter un coup à l’image de marque dont jouit l’Uac, dans le paysage académique africain.

Allégresse Sassè (Stag)

Source: Le Matinal

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