mercredi 19 mars 2008

Prétendu enlèvement d’un élève au lycée Coulibaly:Un cas d’irresponsabilité parentale

Il y a quelques jours, une information a circulé faisant état de ce qu’un élève du lycée technique Coulibaly (Ltc), après avoir été menacé par l’un de ses copains pour un différend lié à un téléphone portable, aurait disparu par la suite.

Approché, le proviseur de cet établissement, Fructueux Aho se sentant atteint par cette situation qui entache la crédibilité de son établissement, apporte sa version des faits. Les faits en question remontent à la nuit du jeudi 6 mars dernier où, l’élève Rodrigue Adjahoungbéta est allé rendre visite à son camarade de classe, Edoh Vital. Une fois dans la chambre, Rodrigue aurait demandé à Vital s’il pouvait se reposer un peu, se disant fatigué. Ce dernier n’y a vu aucun inconvénient ; ce qu’il n’aurait pas dû faire puisqu’à son réveil, Rodrigue n’était plus dans la chambre, et son téléphone portable avait disparu. Vital a alors informé ses parents qui ont décidé de se rendre dans la famille Adjahoungbéta. Sur place, ils se sont rendus compte que le prétendu disparu n’était pas à son premier forfait, puisque sa marâtre a confirmé qu’il s’était déjà rendu coupable de vol de l’ordinateur de son père. Une fois à la gendarmerie, Rodrigue Adjahoungbéta a avoué avoir effectivement volé le portable de son camarade Vital. Rodrigue a été relâché avec pour condition, de ramener le téléphone portable le lendemain 8 mars. A la grande surprise de Vital et de sa famille, c’est une plainte qu’ils reçoivent comme quoi, le petit Adjahoungbéta n’était pas revenu après les avoir suivis à la brigade de gendarmerie. Alors que la famille Edoh subissait des accusations d’enlèvement de la part des voisins, et que les responsables du lycée technique battaient des pieds et des mains pour retrouver le prétendu disparu, ce dernier a refait surface le samedi 15 mars. Où était-il ? Il est le seul à le savoir. Entre temps, le père Edoh a porté plainte pour la disparition du portable de son fils ; ce qui fait que Rodrigue est actuellement en détention, en attendant la suite de cette affaire. Tout compte fait, le proviseur du Ltc n’entend pas tolérer dans son établissement des élèves de moralité douteuse. Pour ce faire, il prendra en temps opportun les mesures qui s’imposent, en vertu du règlement intérieur de l’établissement. Pour Fructueux Aho, des situations du genre sont devenues le quotidien des établissements scolaires en général. Des débordements qui sont révélateurs de la démission de certains parents quant à l’éducation de leurs enfants.

Ch. E.

Source Le Matinal

lundi 17 mars 2008

Ile Maurice:Une élève sodomisée et violée à plusieurs reprises

Après presque un an, elle a brisé le silence. Cette élève de 16 ans s’est rendue à la child Development Unit (CDU) du ministère de la Femme pour faire état de viols et de la sodomie dont elle est victime depuis le mois de mai de l’année dernière. Les policiers d’Abercrombie, Ste-Croix, recherchent l’agresseur, dénoncé sous le sobriquet « Gandhi » et qui habiterait la même localité que sa victime à Batterie-Cassée, Roche-Bois.
La jeune fille est élève dans un établissement secondaire privé de Port-Louis. Elle a d’abord raconté ses malheurs à la CDU, puis, en présence du constable Chatouri de cet organisme et du child welfare officer G. Poonsamy, elle a porté plainte au poste de police d’Abercrombie.
Elle raconte qu’au mois de mai 2007, vers 20 heures, elle était assise dans sa cour. « Gandhi », la trentaine, l’a accostée, l’a traînée de force dans un buisson l’a violée. Le violeur lui a aussi intimé l’ordre, sous des menaces, de ne rien révéler à ses parents.
Depuis cette date, dit l’élève, le suspect n’a eu de cesse de l’emmener de force au même endroit pour la violer et la sodomiser. Le dernier en date de ces sévices sexuels remonte au 25 février dernier, toujours au même endroit.
En début de soirée de mardi, la jeune victime a été conduite au Medical Inspection Room de l’hôpital Victoria, à Candos, où elle a été examinée par le Dr Salim Saib, police medical officer.

Source Le Matinal: vendredi 14 mars 2008

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lundi 3 mars 2008

Passation de marché au ministère de l’Enseignement supérieur:Polémiques autour des nouveaux bus des étudiants

L’ère du Changement connaîtra peut-être son premier scandale financier dans les prochains jours. A l’origine, l’achat à coup de plusieurs centaines de millions de francs cfa de huit bus pour le transport des étudiants qui seraient des véhicules défectueux.

Plus d’un demi milliard de francs Cfa. C’est la somme que le gouvernement risque de perdre dans l’achat de huit bus pour le transport des étudiants. Le dossier a été concocté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Un appel d’offre a été lancé et l’adjudicataire, en l’occurrence la Sonaec, a été retenu. Les premières commandes ont été lancées dans les formes de l’art et au début de cette année, les deux premiers bus de marque Renault sont arrivés au Port autonome de Cotonou et réceptionnés par la Sonaec. Les mécaniciens se sont mis à l’œuvre. Ces bus ont été repeints aux couleurs de l’université d’Abomey Calavi. Tout le dispositif a été mis en place en début de la semaine dernière pour la réception. Le comité de réception composé du recteur de l’université d’Abomey-Calavi Norbert Awanou, du directeur général du Centre national des œuvres universitaires, Macaire Johnson, des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de ceux du service des transports, des chefs de lignes étaient tous présents. Après quelques constats, ils se sont rendus compte de quelques anomalies. Selon certaines indiscrétions, il s’agirait de vieux bus repeints. « On ne peut pas certifier qu’il s’agit de vieux bus puisque nous ne possédons pas l’expertise en la matière. Mais l’état dans lequel se trouvent ces deux premiers bus ne nous rassure pas. C’est pour cela que nous avons décidé de ne pas les réceptionner », a indiqué une source du cercle des hauts responsables de l’université de Calavi qui a préféré garder l’anonymat. Les deux bus étaient stationnés jusqu’ à la fin de la semaine dernière devant la Sonaec. L’un deux a actuellement disparu. Le seul qui est encore stationné à cet endroit est immatriculé : IP 9879 Rb. Cette affaire vient relancer le débat sur la transparence dans la passation des marchés publics. Comment en est-on arrivé là ? A qui la faute ? Comment l’affaire va-t-elle se régler ? Qui sont les responsables de cette supercherie si supercherie, il y a ? Autant de questions qu’il reste à élucider.
Boubacar Boni Biao
Source : Le Matinal